Le Comité de l’assurance propose au Gouvernement d’investir ces moyens au travers des priorités suivantes :
- Un investissement conséquent pour les secteurs en difficulté comme ceux des dentistes, kinés,
sages-femmes et logopèdes. - La santé mentale.
- Le bien-être du personnel soignant dans les hôpitaux.
- L’amélioration des remboursements des lunettes et appareils auditifs.
Concernant l’accès aux soins, la proposition contient deux éléments importants : l’octroi automatique du statut BIM à de nouveaux groupes de la population (les chômeurs et invalides isolés) et la fin du statut de cohabitant dans l’octroi au BIM pour les invalides. Ce deux mesures sont plus que symboliques. Elles vont dans le sens à la fois d’une plus grande automatisation des droits sociaux et de leur individualisation. Ce sont des revendications importantes pour Solidaris et son réseau.
Pour Jean-Pascal Labille, Secrétaire Général de Solidaris : « Individualiser l’accès au BIM pour les invalides qui cohabitent c’est non seulement rétablir un peu de justice sociale pour des personnes qui font face à des dépenses de soins importantes et qui, de par le statut, se voient privées du droit élémentaire à payer moins pour leur santé mais c’est aussi une première entaille au statut de cohabitant que nous souhaitons voir abroger ».
Solidaris invite le Gouvernement à approuver cette proposition budgétaire qui est le fruit de longues négociations entre les représentants des professionnels de la santé et les mutualités qui ont apporté, une fois de plus, la preuve que la concertation était capable de fonctionner dans ce pays.