« Voter MR, c’est voter pour la dégradation de votre santé »
Le Secrétaire général de Solidaris estime que le MR représente le principal obstacle francophone à un accès équitable à des soins de santé de qualité pour toutes et tous. En effet, les analyses du centre d’étude de Solidaris révèlent que le parti de Georges-Louis Bouchez prévoit notamment :
- 5 milliards de coupes dans le budget des soins de santé.
- Des cadeaux de 800 millions d’euros aux industries pharmaceutiques.
- La diminution des recettes fiscales.
« Le programme du MR est marchand, autoritaire et socialement injuste »
Selon le Bureau du Plan, chaque euro investi dans les soins de santé rapporte 1,5 euro dans l’économie réelle. C’est pourquoi Solidaris dénonce depuis longtemps la logique de l’austérité budgétaire : « C’est socialement injuste et économiquement inefficace. Chaque report de soins par manque de moyens financiers ou à cause du manque de personnel soignant, coûte toujours plus cher à la collectivité, plus tard », rappelle Jean-Pascal Labille.
« Il est essentiel de porter la santé au cœur de la campagne électorale »
Aujourd’hui, 44% des Belges, dont une majorité de femmes, reportent leurs soins pour des raisons financières ; 2500 lits d’hôpitaux sont fermés en raison de la pénurie de personnel infirmier ; les infrastructures de santé mentale sont saturées alors que la demande ne cesse d’augmenter.
C’est pourquoi le Secrétaire général de Solidaris a rappelé les priorités de la mutualité. Il a notamment évoqué une vaste réforme fiscale qui sollicite davantage les plus nantis, l’élargissement des remboursements des soins et la suppression du statut de cohabitant dont les femmes sont les principales victimes.
Jean-Pascal Labille a également mis en garde contre la montée de l’extrême droite, qui, selon lui, a su récupérer la colère de celles et ceux dont la dignité a été bafouée par les mesures néolibérales violentes de ces trente dernières années.
De son côté Soralia a aussi insisté en ce 1er mai sur la défense des corps intermédiaires : leur (re)financement, la valorisation de leur rôle dans la société, et la diminution de leur charge administrative. Soralia, soutenue par les asbl du Réseau Solidaris, a ainsi exigé un refinancement du réseau associatif à hauteur des besoins des bénéficiaires tout au long de leur vie et des réalités sociales auxquelles sont particulièrement confrontées les femmes. Pointant notamment le soutien en matières de politiques familiales, Soralia a enfin rappelé son combat contre la montée de l’extrême droite et pour l’IVG.
« Au pouvoir avec le cœur et le sens des responsabilités »
Le Secrétaire général de Solidaris a conclu son discours en appelant à un front populaire de la société civile pour un nouveau pacte social. Un mouvement qui ne pourra naître que via la convergence des luttes « sociales, écologiques, antiracistes, féministes et démocratiques ».