Le secteur non-marchand regroupe toutes les organisations qui fournissent des biens et services dans un but d’intérêt général plutôt que de profit financier.
Qui sont les travailleuses et travailleurs du non-marchand ?
Les travailleuses et travailleurs du non-marchand ont choisi de travailler dans ce secteur pour une raison simple : assurer un service humain et de qualité pour toutes et tous, dans des métiers où on soigne, accompagne, éduque et soutient, sans faire de profit sur le dos des gens.
C’est cela, le cœur du non-marchand : crèches, maisons de repos, aide à domicile, hôpitaux, services aux personnes handicapées, centres pour jeunes, maisons médicales, etc.
Pourquoi les travailleuses et travailleurs se mobilisent ?
Aujourd’hui, elles et ils se mobilisent pour améliorer les conditions de travail dans ces secteurs, au bénéfice de toutes celles et ceux qui comptent sur nous, à tous les âges de la vie.
Leurs revendications :
- De nouveaux Accords du Non-Marchand, pour rendre les métiers attractifs et tenables ;
- Un vrai investissement public, et non des politiques d’austérité qui fragilisent à la fois les équipes et les usagers ;
- Le refus de la flexibilisation, qui détruit l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle ;
- La protection contre l’épuisement et la précarisation des métiers, de plus en plus fréquents.
Travailler, jusqu’à tomber malade ?
En 2022, près de 500 000 personnes étaient en incapacité de travail de longue durée.
59 % sont des femmes, et ce chiffre monte à 69 % pour les burn-out et dépressions.
Ce n’est pas un hasard ! Ces pathologies touchent surtout les secteurs les plus féminisés, mal payés et sous pression, comme le soin, l’accueil ou l’accompagnement.
Comme le démontre notre nouveau Thermomètre Santé & Travail, il est important d’adapter les emplois aux travailleurs, et non l’inverse !
Pour une société juste et apaisée
Solidaris défend une société qui met au cœur le lien, le soin et la solidarité.
Une société où chacun peut vivre en sécurité, en bonne santé et avec du sens. Cela exige un choix politique clair : rompre avec la logique du toujours plus rentable, réinvestir dans le public et revaloriser les métiers du lien.
C’est pour cela que nous serons dans la rue, aux côtés des autres travailleuses et travailleurs du non-marchand. Et que nous continuerons à nous battre.